« Toxic Box a été conçue comme un miroir de l’une de mes précédentes performances hybrides, The Love Letters ? Alors que dans The Love Letters ? le principal vecteur d’émotions était le visage des interprètes, dans Toxic Box, le visage humain a été complètement dématérialisé, remplacé par un modèle 3D. Les avatars (résultat du scannage des interprètes réels) projetés derrière les musiciens sur un écran géant obéissent à des commandes d’animation déclenchées par les attaques d’un clavier sampler. Des expressions humaines tentent d’émerger créant une chorégraphie absurde des visages. Cette danse est progressivement déconstruite par des objets qui écrasent les visages. Notre hyperconsumérisme est-il en train de nous enterrer ? Cette pièce s’inscrit dans la lignée de mes derniers travaux qui mettent en scène la fragilité de notre société contemporaine face à la technologie, souvent représentée par l’écran. »
Ensemble L’Imaginaire
Keiko Murakami
flûte et performer
Philippe Köerper
saxophone
Gilles Grimaître
sampler et performer
Daniel Zea
régie vidéo, son et électronique
Daniel Zea
THE LOVE LETTERS ? (2018)
pour 2 performers, 2 webcams, 2 ordinateurs utilisant des algorithmes de reconnaissance faciale, vidéo et sons électroniques
TOXIC BOX (2020-2022)
pour flûte, saxophone, sampler contrôlant des animations des modèles 3D
Nicolas Collins
PEA SOUP (1974)
pour saxophone et électronique