À l’origine de l’Ursonate ou “Sonate in Urlauten” (« sonate primordiale » ou « sonate en sons primordiaux ») de Schwitters se trouvent deux “Plakatgedichte” (« poèmes-affiches ») de Raoul Hausmann, anti-dada, connu pour ses poèmes optophonétiques qui suggèrent des sons les plus divers.
Schwitters aimait provoquer le public des salons littéraires, qui s’attendait à une poésie romantique traditionnelle. En l’espace de dix ans (1922-1932), il développa une œuvre de 30 pages, que Schwitters considéra plus tard comme l’un de ses deux chefs-d’œuvre.
Céline Hänni nous fera le plaisir de nous interpréter cette œuvre majeure du répertoire vocal contemporain.
Kurt Schwitters
Ursonate (1932)